Un de ses amis, Nischant, me prend sous son aile (nous allons d’ailleurs passer la journée ensemble) Nous retournons dans les bureaux de l’administration, où je m’étais rendue hier. Et là, miracle ! Vous mettez un indien face à un indien et tout de suite, tout se passe beaucoup mieux. Je lui rends ma feuille des choix de cours, il me donne un identifiant étudiant. Rien ne paraît être vraiment informatisé, « tu veux un numéro d’étudiant? Bon on va te mettre F comme « French », on va y rajouter l’année « 2010 » et un « 1 » puisque tu es la première des 3 Français à faire la demande. » Emballé c’est pesé.
J’apprends que j’ai raté un cours hier et que je suis en train de rater un cours au moment même où je lui parle. Normal. Il me change de groupe. Je n’ai donc plus rien raté. Sales and Distribution Management Class à 12H30 (1H30). Perfect ! Petit chai (thé indien – cf. recette de Mandi) sur le bord de la route en face de l’école. Tables et chaises déglingués, installés près du « bungalow ». D’épouvantables relents d’urine et de je ne sais quelles autres odeurs me viennent au nez.
On file en cours. Mon professeur est un sikh. Un élégant turban bleu autour de la tête. Il semble drôle, je n’ai pas pu rigoler une seule fois à ses blagues, ne comprenant pas grand chose. L’accent indien est horrible. Il va falloir que je m’accroche (encore plus lorsqu’il fait des apartés en hindi). Il m’interroge en plein milieu du cours. J’ai à peu près compris sa question. J’y réponds et j’ai le droit à des encouragements de la part du professeur et de mon voisin, qui n’est autre que Nischant. Sauvée. L’heure et demi passée, nous filons manger un morceau. On négocie avec les chauffeurs de rickshaws, et je me rends compte que les indiens ont, eux aussi, à négocier férocement les prix. Nous filons dans le « centre commercial » le plus proche. Petit Mac Chiken. Pas de grosse faim.
Nous filons à l’Ambassade de France pour m’enregistrer. 10 minutes après plusieurs allers et retours parmi les dizaines et les dizaines d’ambassades, nous trouvons celle de France. J’apprends que je n’ai pas besoin de m’enregistrer à l’Ambassade mais qu’il faut absolument que je le fasse au FRRO (Foreign Regional Register Office) Et là je suis mal rien que d’y penser…. Avec tout les horreurs que l’on m’a décrites sur cette formalité, je ne suis pas certaine d’y passer du bon temps. Foule, attentes durant des heures, jamais les bons papiers, pas d’adresse permanente alors qu’il en faut obligatoirement une… Qui vivra verra. Dans tous les cas, je n’ai pas le choix : obligation de s’enregistrer dans les 14 jours de mon arrivée ou une amende de 1400 roupies par journée de non enregistrement. Je vais voir avec mon ami Nischant s’il peut m’y accompagner. Ce serait vraiment un grand luxe et un énorme plus !
De retour à Chattapur, saut dans l
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