Arrivée 16H30 heure locale (+2H de Delhi). 30°C. On fait tomber nos gros pulls et écharpes si utiles dans le train. L’ami de Florence, Rami, vient nous chercher à l’aéroport. Nous sommes excitées comme des puces. Métro. On arrive dans le centre de Bangkok. Frappées par la propreté, le calme malgré la circulation (pas de klaxons…) Les petits restaurants de rues (sur roues) sont clean, les fruits appétissants, les brochettes de bœuf plus que tentantes, les vendeurs de gadgets en tous genres attrayants. Nous jubilons. Le fossé est tellement grand entre ces deux métropoles asiatiques indienne et thaïlandaise.
Nous posons nos affaires à l’hôtel de Rami et son ami Paulo. Nous n’y resterons qu’une nuit. Balade nocturne dans Bangkok. Nous ma
ngeons des brochettes de bœuf ! Quel plaisir après tant de mois d’abstinence… Nous retrouvons des potes Thaïs des garçons. Soirée dans une petite roulotte-bar de rue. L’ambiance est bonne. Je mange pour la première fois de ma vie des sauterelles grillées… Ca a quel goût? Celui d’une chips !
Toujours dans la continuité des « premières fois », je rentre dans un bar à prostituées. Elles sont là, pratiquement nues, chaussées de hauts talons à se trémousser devant une clientèle exclusivement masculine, arborant des numéros épinglés sur leurs cuissardes, strings… Un spectacle un peu désolant pour ma part. Je ne reste pas. Nous croisons une multitude de transsexuels. Impressionnant. Parfois on ne sait même plus faire la différence. Nous croisons également beaucoup d’hommes mûrs aux bras de petites jeunettes Thaï, et si ce n’est pas à leurs bras c’est pour les tripoter de partout. Désolant et pathétique.
Bienvenue dans le pays où la culture du sexe est omniprésente (vente de godemichés sur les étalages entre l’étui design de Iphone et le briquet en forme de bouteille de Buta-gaz) No comment.
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